L’humus, notre grenier à blé, une disparition silencieuse

« Ce livre s’adresse en priorité à ceux qui la tirent, c’est-à-dire à nous tous – personne n’est innocent –, nous qui faisons nos besoins dans l’eau potable et nous essuyons les fesses avec du papier issu de forêts rasées à blanc. Des arbres qui, après avoir été des essuie-trou-du-cul (désolé !), finissent dans les égouts.

Triste destin pour un arbre que de finir dans le trou d’un trône après avoir trôné dans la nature.

Plus triste encore est la gestion actuelle de nos déjections, qui contiennent des éléments rares et essentiels pour préserver les sols et la vie terrestre. Par exemple, sur la base de 1,2 litre d’urine et de 100 grammes de caca par jour et par personne, un couple avec deux ados produit en moyenne 2 tonnes d’engrais par an via ses déjections quotidiennes. Or, cette famille consomme aussi 50 tonnes d’eau potable pour s’en débarrasser, une eau qu’il faut ensuite dépolluer avec des produits chimiques, mais qui ne redeviendra pas pour autant potable. »

  • HUMUS : Emprunté au latin humus « sol, terre ». (source)
  • HUMILITÉ : Emprunté au latin humilitas « qualité de celui qui est humble. » (source) Absence de fierté
  • HUMAIN : Emprunté du latin humanus, « propre à l’homme ; bienveillant ; civilisé, cultivé ». (source)
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2 réflexions sur “L’humus, notre grenier à blé, une disparition silencieuse”

  1. Bravo pour cet article passionnant qui met en lumière l’importance cruciale de l’humus pour notre écosystème ! Vous soulignez à juste titre l’urgence de préserver cette ressource essentielle et de repenser nos pratiques, notamment en ce qui concerne la gestion des déjections humaines.

    Votre critique des idées reçues sur l’humus est pertinente et stimule la réflexion. Cependant, pensez-vous qu’il serait utile de proposer des solutions concrètes, accessibles à tous, pour intégrer les principes de recyclage de nos déchets organiques au quotidien ? Par exemple, des recommandations pour démarrer un compostage adapté en milieu urbain ou rural, peut être déjà abordé dans de précédents article cela dit… J’arpenterais votre site plus en détail prochainement !

    Merci pour votre engagement et de rappeler l’importance de ce patrimoine vivant souvent méconnu et sans mauvais jeux de mots, trop souvent piétiné.

    1. Bonjour,

      Je vais beaucoup plus loin, dans mon prochain livre qui sort le 30 janvier, en évaluant toutes les solutions. Mais au-delà du compostage des déchets organiques, la « vraie » nourriture de l’humus, c’est nos déjections… Et c’est là que ça bloque par le dégoût qu’elles engendrent. Belle soirée

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